Escapade en Sardaigne

par Nelly

Cela fait longtemps que nos amis nous parlent de leurs superbes vacances en Sardaigne : soleil, belles plages : dépaysement assuré !

Après un petit temps de réflexion, nous prenons nos billets avec Easy jet : départ le 13/4/18 : Genève-Cagliari et retour le 18/4/18 de Olbia à Genève.

Pour les hébergements : Booking.com, comme d’habitude pour la souplesse d’annulation éventuelle et la possibilité de tri de nos préférences. Nous avons réservé en avance à Cagliari et à Olbia pour assurer le coup même si on est hors saison. On ne sait jamais !

Jour 1

Arrivés à Cagliari sous un ciel un peu couvert mais il fait plus chaud que chez nous !

Difficile de se garer dans ses petites ruelles, donc parking communal payant. Rendez- vous avec Luca pour l’appartement, bien situé.

Petite balade dans le quartier , un peu endormi…heure de la sieste ?

Au cours de cette balade, nous avons eu une visite guidée imprévue de la superbe petite église Chiesa San Michele, qui  marie le style jésuite et le baroque espagnol.

Le prêtre jésuite nous fait une visite guidée en VIP, et il parle le français ! qu’il a appris à l’école. Improbable rencontre…

Vraiment, une magnifique église avec du marbre et des dorures, et de magnifiques tableaux.

Au cours de nos déambulations citadines, quelques images urbaines

Nous avons fait un très grand détour pour bien apprécier les différents quartiers.

Pour le dîner, on a essayé une auberge typique :  le  personnel est serviable et sympathique. Cela nous offre un bon aperçu de la cuisine sarde : généreuse et carnée.

Et à la fin il nous est offert le digestif local ! : le Moscato

Jour 2 

Départ pour le sud et en longeant la côte, quelques flamants roses se laissent admirer dans la lagune.

Sur notre trajet pas grand-chose à voir à part des petits villages, et on a pu apercevoir des champs de culture d’artichauts.

Arrêt à l’île de Santioco : C’est la plus grande île sarde authentique, très peu urbanisée avec beaucoup de vent par contre….

Pour le repas : on tente une cantine de pêcheur, en fait c’est un restaurant avec en décor le fond d’une barque renversée, sympa.

Au menu, poisson, fruits de mer, et pastas, les assiettes sont généreuses, mais le personnel finalement trop « impersonnel » car débordé. Une trop longue attente…

Nous continuons notre exploration par un tour dans le centre de la Sardaigne, vers le site de Barrumini. On admire des  petits villages typiques au fil de la route, on profite du soleil. Finalement, on préfère filer directement vers Oristano.

Nuit à Cabras dans un logement en campagne à 10 km d’Oristano.

Le propriétaire est très sympa, il cultive des artichauts qui sont servis au petit-déjeuner, d’ailleurs bien gourmand. Le logement est  propre et fonctionnel et le wifi qui est bien apprécié.

C’était assez impressionnant ces bocaux d’artichauts que le propriétaire cultive lui-même. On en acheté un : le gout est dense, corsé avec un agréable équilibre d’amer et de douceur.

Jour 3

Oristano : agréablement surpris par cette ville, chef-lieu de la province de même nom en Sardaigne, mon époux était même tenté d’y vivre… Il faisait beau et c’est sûrement pour ça! même les magasins étaient ouverts ce dimanche, contrairement à d’habitude.

A l’heure de l’apéro

Allez, on reprend la route à travers une route de montagne pour rejoindre BOSA , paysage différent.

On s’arrête dans un petit village qui s’appelle SANTU LUSSURGIU, petit village médiéval labyrinthique et très paisible, des ruelles (beaucoup!) très pentues et au frais.

En tout cas : on s’est vraiment perdus  en essayant de repartir !

Arrivée à BOSA

Joli village coloré avec une plage de sable, et un fier château ; les ruelles médiévales sont agréables pour s’y promener.

On s’est désaltéré après une très longue montée vers le château….

Jour 4

Départ pour ALGHERO

Route de la côte de BOSA-ALGHERO : entrecoupée de vues sur la mer ; de belles plages de sable et de galets aussi parfois.

Nous avons passé la nuit dans une chambre dans un appartement à ALGHERO, personnel gentil, mais petit déjeuner bof et pas de wifi.

Nous avons fait une petite ballade quand même sur les remparts et dans les rues piétonnes médiévales bien animées.

L’artisanat et la vente de corail sont l’un des moteurs économiques de la ville

Dans la soirée nous avons mangé dans un restaurant de poisson et fruits de mer, délicieux !

Jour 5

Départ pour Olbia

Sur la route,  de belles vues sur la mer. Nous nous sommes arrêtés pour un pique-nique improvisé avec vue sur Castelsardo.

C’est une commune italienne de la province de Sassari, elle est blottie contre sa montagne.

La partie basse de la ville et ses alentours pourraient aujourd’hui s’appeler : « Castel turistico », tant ce petit Mont-Saint-Michel méditerranéen attire l’attention.

Beaucoup d’escaliers et de petites terrasses avec vue sur la baie. Une visite du Castello au gré d’ escaliers scabreux et pas toujours à l’ombre.

Dans l’après-midi, arrivée à OLBIA.

Nous avons dormi dans un bel appartement, bien équipé et bien placé. Le charmant propriétaire Roberto, nous a très bien reçu avec  un panier garni bien appétissant.

Olbia est un grand port avec un centre ancien vivant  bien conservé et à taille humaine et agréable pour se balader.

C’est une ville célèbre pour sa basilique médiévale San Simplicioet pour ses cafés installés sur des places centrales comme la Piazza Matteotti. À l’est,  le front de mer est bordé de palmiers.

On a pu manger dans un petit restaurant très typique : Trattoria PANI E CASGIU : une vraie découverte avec une petite carte de produits de la mer qui change tous les jours. Le personnel est très sympathique et avenant.

Le décor est reposant et typique et moderne à la fois.

Le lendemain on est allé faire un tour sur la côte  direction le golfe d’Orosei

Le sable y est de différentes couleurs et de textures.

Bizarrement c’était une route plus montagnarde, les plages se laissant désirer.

A ce qui se dit :  pour une ambiance paisible, mais un décor digne d’un film en panoramique, le Golfe d’Orosei est l’idéal.

Le Golfe a pris le nom de la petite ville d’Orosei, à son extrémité nord, un ancien port pisan, décimé par les pirates et les maladies qui renait de ses cendres grâce aux touristes.

On peut y musarder dans le centre historique relativement préservé avec ses églises blanches et ses maisons blanchies à la chaux: qu’il fait bon s’attarder pour prendre un verre dans la jolie place aux allures tropicales au pied de la cathédrale di San Giacomo.

En sortant de la ville, on découvre l’immense carrière de marbre à ciel ouvert qui mord le flanc des montagnes: c’est elle qui a permis à la ville de connaître des années de boom économique.

Aujourd’hui, l’on peut y commander des colonnes, des bustes pour quelques centaines d’euros, pour le plus grand plaisir des amateurs!

On n’a pu se baigner même si l’eau était tentante..

Jour 6

Départ pour l’aéroport en taxi très, très tôt, et fin de notre escapade en Sardaigne…

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