Notre famille adore voyager et on a du mal à résister à un week-end prolongé pour partir. Il faut dire que nous avons une vie sociale trépidante.
Nous voilà donc partis en week-end à Péret en voiture à 5 + notre chienne Zoukla pour le week-end de Pentecôte, une vraie aventure !
Week-end à Péret : Jour 1
Départ de Cervens en passant par Chambéry, et Grenoble pour éviter les bouchons et il semblerait que ça aille plus vite, selon mon mari-chauffeur.
On s’est arrêté dans ce petit village pour acheter des croissants, on vient de partir qu’on a déjà faim : la route ça creuse !
Par cet itinéraire bis, on traverse beaucoup de petits villages, c’est sympa et ça fait partie du voyage. En plus le temps était de la partie (petit 16°), du coup on a pris notre temps.
Arrivés à Valence : bouchons, du coup on a pris les chemins de traverse avec au choix, campagne, zone industrielle, petits ponts. Vive le GPS !
Au passage, quelques conseils humoristiques..
Après quelques zigzags, on a repris l’autoroute, la circulation était beaucoup plus fluide, enfin !
L’heure du déjeuner a sonné, on charge les plus jeunes de trouver une aire de repos pour pique-niquer. Les autoroutes françaises sont très bien aménagées pour cela et donne bien envie de s’arrêter.
Arrivés dans l’HERAULT , enfin !
J’adore ces grandes allées bordées de platane, c’est vraiment la route des vacances, on croirait entendre les criquets et le rosé qui nous appelle. On arrive !
Nous sommes enfin arrivés chez nos amis à Péret, bien belle maison avec piscine et palmiers ! On se croirait en Californie.
C’est un joli village, tranquille avec ce qu’il faut en commerces et 3 restaurants quand même !
Nos amis nous ont emmenés faire un tour à Pézénas, jolie ville médiévale d’art et d’histoire. Il y existe encore beaucoup d’hôtels particuliers et bien conservés.
On y découvre de jolies rues pavées bordées d’échoppes d’artisanat qui se prêtent à la flânerie. De plus, on a su que Molière a séjourné à Pézénas.
Ceci est une chaise à porteurs à l’hôtel de LACOSTE, témoignage du passé médiéval.
L’hôtel LACOSTE est l’un des monuments les plus célèbres de PEZENAS. On peut y admirer un escalier en équerre conduisant au premier étage à une galerie couverte d’ogives.
L’été c’est un vrai refuge contre la chaleur : il y fait bien frais.
Nous poursuivons notre déambulation dans les ruelles tranquilles.
On se croirait vraiment dans un autre temps, qu’une carrosse va apparaître au coin de la ruelle…
Les boutiques ont gardé leurs âmes et ont vraiment du charme. C’est une ville paisible, agréable pour se promener, prendre son temps.
Un exemple de gouttière en terre cuite. On en a vu beaucoup à Pézénas : elles soulignent fièrement les toitures et elles s’intègrent avec harmonie dans les restaurations de bâtiments anciens et décore bien une façade. C’est original pour le coup.
On rentre à Péret, histoire de prendre l’apéro (encore) et se rafraichir avant le diner au restaurant : May Lajoie aux Papilles à Péret.
Nous avons passé un super moment entre les mets délicieux proposés par la chef Mme MAY Cécile (ancienne candidate à Masterchef) et la découverte de vins locaux. Le service est convivial et souple. Tout était frais, bon et les sauces succulentes. A conseiller.
Week-end à Péret : Jour 2
Nous avons décidé de faire une randonnée car le coin s’y prête vraiment, il y a tellement de choses à voir. Donc, départ pour le Causse de Puechabon et le hameau de Montcalmès, à priori pour 3h30 A/R de marche…
Toujours les belles allées de platane, je ne m’en lasse pas.
C’est un circuit agréable aux paysages changeants, de la garrigue aux champs de vignes en passant par de grands espace boisés de chênes. Ce sera l’occasion de découvrir du superbes exemples de l’architecture caussenarde. La chose à voir : un panorama exceptionnel sur tout le site de Saint-Guilhem-le Désert.
On prend notre courage et de l’eau et c’est parti !
Les hameaux de Lavène et de Montcalmès
Hameau de Lavène
On peut déjà admirer un paysage de garrigue ou déjà, des murs imposants de ces grandes habitations de pierres blanches laissent deviner la beauté rude de ces anciennes habitations et bergeries en ruines.
Ensuite, c’est la pleine garrigue, au milieu de petits bois de chênes, entourés de thym, de romarins, de genévriers aux parfums délicieusement agréables (on en a ramené).
Un peu d’histoire sur les Lavognes : ce sont des mares destinées à récupérer l’eau de pluie sur les causses, elles permettent aux animaux d’élevage de boire.
Sur le bord du chemin, une lavogne témoigne de la vocation pastorale du plateau.
Le hameau de Montcalmès :
L’atmosphère qui y règne, à la fois extrêmement sereine et chargée de mystère, évoque la rudesse d’une vie rurale désormais révolue. Les vestiges de puissantes murailles, de robustes bâtisses, dont certaines façades demeurent extraordinairement bien conservées, nous font faire un plongeon dans le temps où les époques se mêlent pour mieux nous étourdir.
Les premiers témoignages de ce lieu surprenant remontent au moyen-âge ( 777), époque où le village était fortifié et regroupé autour de son château, la majorité des ruines que l’on peut aujourd’hui admirer sont les restes d’habitations et de bergeries qui furent définitivement abandonnées à la fin du 19ème siècle, en raison de l’isolement et de la rareté de l’eau sur ce plateau.
Pourtant, dans cette atmosphère étrange, que le vent et le silence viennent renforcer, comment ne pas imaginer que ces superbes fenêtres en plein cintre et ces magnifiques pièces voutées recèle les trésors et secrets d’un passé médiéval qu’on imagine prestigieux !
Après avoir exploré les ruines et admiré toutes les beautés de cette architecture caussenarde typique, nous nous sommes promenés un moment aux alentours.
Direction : Point de vue exceptionnel sur Saint-Guilhem-le-Désert
Sur notre chemin , nous croisons une nouvelle lavogne.
Nous avons emprunté un chemin qui traverse des chênes verts.
Ensuite, nous avons pris notre temps de contempler cette vue panoramique sur le village de St Guilehme le désert et les monts qui l’entourent : cirque de l’Infernet, Pic Baudille, l’un des sommets de la Seranne… Un spectacle que peu de points de vue permettent d’admirer…
Sur le chemin du retour, nous avons croisé une famille de sanglier. Notre chienne a voulu faire ami-ami mais pas trop envie les marcassins…
Nous reprenons notre route pour le retour sous le soleil et la chaleur
Nous commençons à croiser des randonneurs-pique-niqueurs de tous âges. Nous on est contents d’être sur le retour.
Ca cogne dur et on rêve d’une bonne bière fraîche ou d’une glace…
Ici on fait pousser des vignes dans les cailloux, et ça marche visiblement.
La chapelle Saint-Sylvestre-des- Brousses
Elle se dresse dans un cadre magnifique, entourée des garrigues et vignobles de la vallée de l’Hérault, surplombant une belle oliveraie. C’est au 12ème siècle qu’elle fut construite sur l’un des chemins de pèlerinage menant à l’Abbaye de Gellone, à Saint-Guilhem-le-Désert. Elle fut occupée pendant près de 600 ans par les bénédictins qui finirent par la quitter en 1658 pour rejoindre l’église Saint-Pierre de Puéchabon.C’est un bel exemple de l’Art Roman Languedocien dans sa simplicité et sa sobriété, et l’absence d’ouverture et sa forme massive et imposante lui donnent des allures de forteresse. Cet édifice extrêmement bien conservé permet d’appréhender le savoir-faire et la grande compétence de ses bâtisseurs.On a ensuite pris le chemin qui passe devant l’église et descend dans le vallon puis remonte par le fond-de-la-Coste sur l’autre versant. Ca grimpe et il fait chaud !
Joli petit pont qui nous fournit de l’ombre pendant un court instant..
Et nous voilà revenu à notre point de départ : la bergerie
A Saint Guilhem le désert
Ce jour-là, la pluie s’en est mêlée et donc on n’a pas pu faire beaucoup de photos, c’est dommage car c’est un beau village, très touristique.
Le bourg, qui a conservé un aspect médiéval, est fortement investi par le commerce lié à l’activité touristique.
Petites ruelles ombragées, fleuries, ça sent les vacances ici !
Notre visite se termine, ainsi que notre week-end après un barbecue chez nos amis.