LE NAUFRAGE DU LUSITANIA : idée lecture

par Nelly

 

 

 

LE NAUFRAGE DU LUSITANIA

 

Je suis passionnée de fleurs et j’adore la lecture aussi quand j’ai le temps, Je pense comme nous tous.

Quelque fois,  il arrive que je plonge dans un livre qui me donne des émotions, et là j’ai envie de le  partager avec tout le monde ! Je harcèle mon entourage pour qu’il le lise !

Pour ma part, je pense qu’il existe des catégories de livres que l’on peut emprunter à la bibliothèque, d’autres qu’on peut laisser sur un banc ou dans une chambre d’hôtel, et d’autres qu’on se doit d’acheter et qu’on garde précieusement (à relire en hiver au  chaud, au fond de son fauteuil préféré).

Celui-là en fait partie et je vais vous dire pourquoi :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er mai 1915, tandis que la Première Guerre mondiale entame son dixième mois, le LUSITANIA, luxueux paquebot britannique, quitte New York pour rejoindre Liverpool.

Au cours de ce voyage, près de 2 000 passagers profitent des équipements modernes de ce navire puissant et rapide surnommé  » le lévrier des mers « .

Le 7 mai 1915, un sous-marin allemand, un U-20 et le LUSITANIA progressent vers Liverpool et les pièces du puzzle – notamment l’orgueil, un brouillard fortuit et un secret bien gardé – s’assemblent pour produire visiblement l’un des pires désastres de l’histoire.

Avec un sens de l’intrigue digne des plus grands thrillers, Erik Larson nous embarque dans l’atmosphère suffocante du sous-marin, éclairant d’une lumière inédite ces faits historiques qui contribuèrent à faire entrer les États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Les passagers prenant l’air sur le pont

D’un côté, la mort tragique : sur un total d’environ 2 000 passagers et membres d’équipage à bord, il y eut 1 200 victimes du naufrage (les chiffres variant selon les sources) 94 enfants sont morts, 128 des victimes étaient de nationalité américaine dont le millionnaire Alfred G. Vanderbilt.

Selon les sources, le nombre de rescapés du naufrage de ce paquebot varie entre 761 et 764 rescapés.

Le commandant du sous-marin Walther Schwieger a été surnommé le tueur de bébés car il y avait beaucoup d’enfants qui sont morts dans le naufrage », raconte à France 24 Gérard Piouffre, un spécialiste de l’histoire de la Marine. « De leur côté, les Allemands ont dit que les Anglais avaient laissé couler le Lusitania pour d’obscures raisons et qu’il transportait une cargaison illégale.

 

D’un autre côté le mystère : en fait, le naufrage du LUSITANIA suscite depuis un siècle un nombre incroyable d’hypothèses. Pour certains, les chaudières ont explosé au contact de l’eau froide. Pendant des décennies, les Britanniques ont également essayé de dissimuler la présence éventuelle de munitions, avant de finalement l’admettre dans les années 1970.

Les cales renfermaient ainsi 4 200 caisses de munitions pour armes individuelles, 3 250 fusées à percussion pour obus et 1 248 caisses contenant 5 000 obus à shrapnel. Autre hypothèse : la présence de 46 tonnes de poudre d’aluminium qui pourrait expliquer cette seconde explosion : « C’est très dangereux si elle est en présence d’eau car cela dégage de l’hydrogène, qui mélangé à l’oxygène de l’air, forme un mélange détonnant ».

Pour autant, le mystère reste entier. Aucun scénario n’a été confirmé en raison de l’état de l’épave qui repose à 90 mètres de profondeur. Le LUSITANIA est également couché du mauvais côté. Les brèches sont à tribord, enfouies dans la vase.

 

Au fil de la lecture, nous vivons aussi l’exaltation, la peur, la panique, la tristesse… Erik LARSON donne tous les petits détails qui font qu’on s’attache aux personnages, que ce soit les passagers ou les marins.

J’ai été tellement embarquée (c’est le cas de le dire) par ma lecture que j’ai fait des recherches sur la biographie et les photos des protagonistes sur internet. C’est fascinant !.

De nombreux récits de survivants et de leurs descendants ont été recueillis, ainsi que la liste complète de leurs noms. Des vêtements et une bouée de sauvetage d’un survivant sont exposés au Galata – Museo del mare à Gênes. Très émouvant.

 

Pour finir, l’ultime survivante, Audrey Lawson-Johnston, Pearl de son nom de jeune fille, était âgée de 3 mois et 2 jours lors du naufrage du paquebot. Elle est décédée le à l’âge de 95 ans.

 

Je vais m’arrêter là sinon après c’est du spoil :). Vraiment, c’est très bien écrit et avec tout ce qu’il faut de suspense même si on déjà connait la fin..

 

 

 

 

Image du naufrage du LUSITANIA

 

Si vous l’avez déjà lu, je veux bien échanger nos impressions. N’hésitez pas à me faire un retour.

 

 

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