LE JAPON ET LA COREE DU SUD : JUILLET-AOUT 2018
Comme je l’ai déjà évoqué dans plusieurs de mes articles, nous aimons voyager avec ou sans nos 3 enfants. Pour cet été 2018, ce fut avec nos enfants (et la copine de mon fils).
Mon plus grand fils de 23 ans qui adore les pays asiatiques, a émis le souhait de partir tous au Japon, pourquoi pas ? et pourquoi ne pas faire un saut en Corée du Sud pendant qu’on y est ?.
Voilà c’est décidé : nous partirons 3 semaines au Japon en itinérant et 1 semaine en Corée du Sud en transports en commun.
KONNICHIWA !
Notre séjour s’est bien très passé, j’ai adoré mon voyage au Japon et je reviendrais sans aucun doute. On en a pris plein les yeux! Malgré tout, nous nous attendions à plus d’excentricité.
La Corée du Sud n’a pas réussi à nous emballer totalement, malgré son authenticité. Peut-être est-ce dû au fait que nous avions fait le Japon avant? et/ou que nous n’avions plus la voiture de location (laissée à OSAKA) donc moins mobiles ?
En tout cas ce fut un magnifique voyage, inoubliable. Comme nous avons vu et fait plein de choses, je préfère partager avec vous les meilleurs moments, les meilleures photos, histoire de ne pas vous perdre lors de ma narration. 🙂
LE JAPON-MES COUPS DE COEURS
Notre parcours a été de : TOKYO-NIKKO-HAKONE-MONT FUJI-TAKAYAMA-KANAZAWA-KYOTO-NARA-OSAKA-HAKATA.
TOKYO
J’ai bien aimé Tokyo pour cette offre de mélange d’authenticité et de modernité qui reste l’un de mes plus beaux souvenirs. Ville extraordinaire de modernité, folle et libre. J’ai bien aimé nos déambulations dans les petites ruelles, les temples, les grands parcs, entre maisons individuelles et gratte-ciel. j’ai aimé être étourdie par les images tourbillonnantes des néons à chaque coin de rue. C’est vivant sans être pesant.
On est charmé par l’amabilité des habitants, leur politesse. J’ai trouvé touchant ce mélange de touristes et de locaux habillés de leurs (ou loués) plus beaux kimonos d’été, qu’on peut croiser au détour d’une petite ruelle.
Tokyo : ville à l’énergie extraordinaire. Certes, fatigante dans ses temps de transport (le métro surtout) et la recherche de lieux dans des rues sans nom, mais tout cela est compensé par l’absence de tensions entre les gens : ils sont zens. 😀
Une mignonne petite fille en kimono à Tokyo
Glace au wasabi : étonnant mais super bon !
Le temple Senjo-ji dans le quartier d’Asakusa
On a pu goûter au sushi au bœuf Hida (comme celui de Kobé), délicieux
Sushi au saumon revisité
MONT FUJI
Ah ce fameux Mont FUJI ! On en a parlé des heures et des heures : comment l’aborder? la météo ? les vêtements ? le temps de montée ? l’altitude ? la fatigue ? le refuge ?
J’avoue : j’étais réticente de faire cette ascension qui paraissait inaccessible à mes petites gambettes. J’ai lu tellement de récits avant ou les gens disaient que ce n’était pas fait pour tout le monde, qu’il fallait être entrainé, etc.. 😐
Un joli couple à Hakone
Heureusement que nos enfants nous ont poussé et yes I can !! j’y suis arrivée à l’aide de mes batons et dopée (à la caféine) et pas la dernière du groupe 😎
Nous avons eu de la chance avec le temps : couvert pour la montée et juste chaud en milieu de descente.
Un bémol à souligner pour moi : les japonais considèrent la randonnée comme un pélérinage et montent tout doucement et font bcp de pauses… donc il arrive que quelque fois vous fassiez la queue (comme au Mc Do) 😡 . On y a croisé des groupes d’enfants, des personnes âgées. Tout le monde se dit bonjour en souriant (au début).
Nous avons dormi (essayé plutôt) dans un refuge à la 8ème station, avec tout ce qu’il fallait pour ne pas dormir : colocataires bruyants, couchage rustique, pas d’eau et intimité réduite : un refuge de montagne quoi..
Partis très tôt le matin, ralentis par nos compatriotes japonais à la queue leu leu, nous avons pu assister au lever de soleil par un froid de canard. Malgré tout ce fut un moment magique.
Cette randonnée nous a laissé un souvenir impérissable et la fierté d’avoir pu gravir ce point culminant du Japon : 3776 m d’altitude ! Yes !
KANAZAWA
Kanazawa : capitale de la préfecture d’Ishikawa, à 2h30 de Tokyo en Shinkansen et à 2h20 de Kyoto, parfois appelée « la petite Kyoto », est une ville authentique, à l’atmosphère paisible et dynamique. J’ai adoré déambuler dans la vieille ville.
Ce qui m’a le plus plu c’est leurs glaces : ils mettent dessus des feuilles d’or ! incroyable ! magnifique et en plus elle est bonne !
Nous avons découvert aussi la richesse de l’artisanat de Kanazawa : travail de la soie, objets en laque, teinture ou travail de la feuille d’or 😛 . Mon mari en a profité pour m’offrir des boucles d’oreilles. Trop romantique ! : 😆
Kanazawa c’est aussi le Kenroku-en. Ce parc est considéré comme l’un des trois plus beaux jardins du pays. Collines, pavillons et parterres fleuris dessinent ce paysage unique qui s’étend sur plus de 11 hectares. On n’a pas eu le temps d’en faire le tour.
Kanazawa c’est aussi le quartier des geishas (difficiles à voir): Higashi Chaya tire son nom des nombreuses maisons de thé (cha en japonais) bordant ses artères. Nous avons arpenté ce quartier tranquille, qui nous a plongé dans une ambiance traditionnelle incomparable avec ses maisons de thé à étages et le son du shamisen qui retentit dans ses ruelles. Aujourd’hui encore, il est possible de voir un spectacle de geisha mais il faut y mettre le prix, et il faut être vraiment motivé.
et celui des samouraïs
Il faut se rendre à Naga-machi pour découvrir l’ancien quartier de ses haut dignitaires mythiques, les étroites ruelles bordées de murs en pisé couleur ocre dessinent un labyrinthe. J’ai trouvé ce quartier reposant avec des petits jardins zens, ses petites boutiques. Et on n’a pas vu de samouraïs..
KYOTO
Je mets Kyoto dans mes coups de cœur car c’est là que j’ai découvert la couleur « vermillon » un rouge vif tirant sur l’orangé, c’est trop beau.
En effet, à Kyoto, ce sont des « forets de toriis » qui arborent cette couleur lumineuse et qui est un peu hypnotisante, je trouve.
Pour les trouver, il faut se rendre à Fushimi Inari Taisha, qui est le plus grand sanctuaire shinto du Japon situé au sud de Kyoto. Il fut construit en 711, et est dédié à la déesse du riz Inari et plus largement à la richesse. On peut être pris par une fôret de touristes aussi…
En se baladant le long d’une vallée, on découvre la beauté de ce site coloré, balisé par des milliers de portiques vermillon appelés torii.
Alors pour prendre la meilleure photo, il faut être attentif et très patient. Vous pensez bien que tout le monde veut faire sa magnifique photo. Un conseil : ne restez pas en bas de la ballade car au fur et à mesure qu’on monte les torri sont plus beaux et il y a moins de touristes. C’en est reposant.
Dessus sont inscrits le nom de généreux donateurs, le plus souvent des entreprises.
A la sortie du parc, on est tombé sur ça :
Quand je vous dis qu’ils aiment la « french touch« , incroyable ! 😉
KYOTO- Tatouage
Kyoto ça a été aussi pour moi et mon fils l’occasion de se faire tatouer ! Eh oui on en a trouvé un très bien et disponible dans nos crénaux de routards pressés. Il faut dire que cela n’a pas été facile, le tatouage est encore mal vu au Japon. Alors une fleur de cerisier (ou « cherry blossom ») travaillée pour moi, et un Mont fuji pour mon fils. Je suis très contente de mon souvenir, il est superbe. D’aileurs à chaque fois que je le regarde je repense à mes vacances au Japon.
Voilà pour le Japon. Je tiens à préciser que c’est l’un des endroits les plus sûrs au monde pour voyager. De plus, ils adorent la « french touch » même s’ils ne pratiquent ni l’anglais, ni le français couramment. Mais ils sont très serviables et courtois. J’ai adoré leurs toilettes-bidets 😛
ANNYEONGHASEYO ! on est en arrivé en Corée du sud !
Pour la Corée du Sud, c’est plus difficile pour moi d’exprimer mon point de vue car j’ai trouvé les gens beaucoup plus authentiques, sans artifices mais moins discrets dans le regard.
Alors, pour nous il y a eu plusieurs choses : une valise qui nous a lâché, des transports en commun tous les jours, (avec ce que ça génère en stress en matière de timing) et la saison des pluies qui arrivait..
Un bon point : c’est la cuisine, plus variée et cuisinée qu’au Japon. Nos jeunes ont pu se régaler avec le barbecue coréen mais ont pleuré avec le piment, très prisé là-bas. 😛
il y a eu des moments vraiment cocasses qu’on se rappelle après coup avec les chauffeurs de bus et des clients dans les restaurants.
LA COREE-MES COUPS DE COEURS
Notre parcours, très court, a été de : GYEONGJU-ANDONG-SUWON-SEOUL
GYEONGJU
Pour quitter le Japon, nous avons pris le ferry à Hakata pour Busan et de là un bus pour Gyeongju (avec toutes nos valises). Cette ville a été la capitale du royaume de Silla qui contrôlait une grande partie de la Corée actuelle du VIIème au XIVème siècle. Alors qu’elle ne compte plus que 270 000 habitants aujourd’hui elle en avait 1 Million à cette époque, c’est vous dire l’importance de cette ville.
Au cours de notre visite d’un temple, une femme (moine ?) nous a généreusement offert un cake fait avec de la pate de riz. Consistant mais bon.
Apres, nous avons visité le parc Daerungwon ou parc des Tumulis. Il existe beaucoup de Tumulis à Gyeongju, mais celui à voir c’est celui du parc Daerungwon et ses 23 grandes tombes de rois et reines de l’époque. Seuls quelques tombeaux ont été fouillés.
Chaque colline a son histoire, il y a des collines jumelles pour les couples, de petites collines pour les enfants et d’énormes collines pour les rois les plus prestigieux. On peut même rentrer dans une de ces tombes (Cheonmachong). Le parc est tranquille, les promeneurs sont zens et étonnamment une petite musique y est diffusée.
On a continué à déambuler dans la ville, tranquillement à notre rythme et en cherchant de l’ombre.. A la tombée de la nuit, les habitants sont sortis, enfin, pour profiter de la fraicheur.
Voilà pour Geongyu, première approche de la Corée pour nous.
SUWON
Nous avons joints Suwon (encore en bus), qui est située à une trentaine de kilomètres de Séoul, c’est la capitale de la province de Gyeonggi. Cette immense ville de près d’un million d’habitants balance avec goût entre tradition et modernité et abrite des monuments historiques inestimables.
Le roi Jeongjo fit, en 1796, une tentative pour établir la capitale à Suwon, en construisant la forteresse Hwaseong, qui entoura la ville entière et devait garder la tombe de son père. Cette forteresse, qui existe encore aujourd’hui fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco.
C’est un trésor historique et une citadelle au style unique au monde. Nous en avons fait une partie sous une chaleur écrasante, avec des marches qui montent, qui montent… 😥 Heureusement la descente se fait sous les arbres, au frais avec vue sur la ville moderne.
Je trouve ça toujours impressionnant ces kms qui nous montrent bien qu’on est loin, très loin de chez nous
Nous n’avons pas pu faire le tour de la forteresse du fait de sa taille et de la chaleur et il y a beaucoup de marches …
Cette forteresse fait tout l’intérêt de SUWON qui a failli devenir la capitale à la place de Séoul. On peut l’arpenter avec des petites pauses dans la végétation ou admirer la ville en contrebas.
SEOUL
Ah, notre dernière étape. On a pris le train avec nos très grosses valises, pas simple je vous le dis et la pluie qui arrivait. Mais comme c’était le dernier déménagement savoyard 😛 , ça nous a donné du courage.
Séoul, la capitale de la Corée du Sud, est à l’image de la fulgurante croissance économique entamée depuis quelques temps par ce pays et réunit près de la moitié de la population sud-coréenne. Cela donne une première impression d’un mélange bizarre et complexe de béton et de bitume, très moderne. Mais il faut aller à la rencontre des parcs, des habitants et des multiples couches d’histoire qui en font un site incontournable. Il faut se perdre dans les petites ruelles, trouver des pépites dans les magasins et les restaurants.
Notre incursion de 2 jours à Séoul a été rapide, c’est clair que nous n’avons pas pu tout voir. De plus la météo devenait pluvieuse et donnait moins envie de trainer. Ca sentait la fin de saison.
J’ai trouvé Séoul propre et très animée. Elle me fait penser aux grosses villes aux US avec ce qu’il faut de modernité et de tradition.
Mmmh j’aurais bien aimé en gouter une, mais pas le temps…
Pendant notre ballade en ville, nous avons rencontré un groupe de jeunes taiwanais en costume local. C’était trop cool, nous avons pu faire des photos superbes. En plus, ils me trouvaient jolie ! 😎
On nous a conseillé aussi de passer une nuit en Hanok (maison traditionnelle) situés particulièrement à Bukchon pour l’expérience. c’est très dépaysant parait-il ! On s’est contenté de visiter le quartier au gré des flashs des nombreux touristes.
On a pu gouter au barbecue coréen, c’est bon et convivial, avec un petit saké local par dessus !... 😉
A Séoul, mon meilleur souvenir restera des retrouvailles improbables avec ma copine :
Maryline ! trop cool ! C’était à notre Hôtel « Seoul blues ». Notre gérant, un jeune super sympa et très serviable nous a fait gouter le Marilyn Sauvignon blonde 2015…J’ai ramené ma bouteille 😎
Voilà mon retour d’expérience du Japon et de la Corée. J’espère que cela vous a donné envie d’y aller, et j’espère ne pas avoir mis trop de photos 😀 En tout cas, j’ai bien aimé et j’en ai déjà la nostalgie.. 🙁
Je veux bien en retour vos avis sur vos propres expériences ou si vous avez des questions, n’hésitez pas !
2 commentaires
Superbe article Nelly c’est très bien ,très détaillé 👌🏼cela la donné envie d’y aller 😊
Bonjour,
Merci beaucoup à toi
bonne journée